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Bali, Lombok, Gili ....et le Gunung Rinjani.

Cette année, les vacances se sont passées en Indonésie !

Décidés au dernier moment, oui... c'est plus marrant, nous sommes partis de Paris, avec nos sacs, nos billets d’avions et notre excitation.

Des vacances tant attendues ! Si si, faire 34 heures de trajets, changer d’endroits tous les deux jours, vivre avec 10€ par jour, dormir dans des cabanes, faire des randonnées dans des rizières, se faire raquetter par les fermières, et escalader un mont de 3726 mètres…. Ceux sont bien des vacances.

Les notre.

Je vous passe les détails sur les superbes plages de Bali, les temples de Lombok, et les tortues des îles Gili, et vous parle de l’ascension du Gunung Rinjani !

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Le Gunung Rinjani est situé sur l’ile de Lombok, culminant à 3 726 mètres d'altitude, il est le deuxième volcan le plus élevé d'Indonésie.

Je n’avais pas plus porté attention à ces informations que vous, lorsque nous avons pris la décision d’y aller. ... J'aurai dû.

Des basquettes, un pull, un petit sac à dos, et BEAUCOUP d’insouciance. Nous voilà partis !

Un 4x4 nous a déposés à un premier village, à près de 1000m d’altitude. Quelques formalités, nom et signature, et nous partons à 11h avec un groupe de 15 personnes, dont 1 guide et 3 porteurs.

Les porteurs sont des locaux qui font occasionnellement ces aller-retour au Mont pour gagner de l’argent ou de la marchandise pour leurs fermes. Ils n’ont pas plus d’expérience que nous, sont chaudement habillés et portent sur leurs épaules près de 20 kg (les tentes, les duvets, et les vivres pour deux jours). A leurs pieds, de simples tongs déjà bien usées.

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Nous commençons par des sentiers, une forêt, des plaines, et puis le parcours commence à grimper… à sérieusement grimper. Nous faisons quelques pauses et nous déjeunons une soupe préparée par les porteurs : Un sachet de nouilles, quelques légumes découpées, un peu d’eau du lac, et c’est reparti.

L’ascension se fait de plus en plus difficilement. Le dénivelé est chaque mètre plus important. Les pentes sont raides et la terre est si sèche qu’elle en devient friable comme de la craie. Le vide derrière nous me paralyse. En montant, on pense déjà à la descente qui s’avère être un calvaire.

Pour le moment, plantée là en plein milieu de sentiers raides comme la Tour de Pise, il s’agissait de monter et d’y arriver.

C’est seulement à 18h30 que nous y sommes parvenus. Planqués à l’ombre depuis plus d’une heure, nous atteignons le campement à 2639 mètres. Là, les 8 heures de marches et les 1500 mètres de dénivelés s’envolent de l’esprit - seulement, mais restent bien ancrés dans les jambes – et la vue du coucher du soleil sur le paysage nous laisse sans voix.

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Face à nous, le soleil se couchant dans le lac formé dans le cratère du volcan et le Mont Barú, derrière nous, Bali et les iles Gili, et au-dessus de nous, culminant à 3726mètres, le fameux Mont Rinjani.

A cette altitude il fait froid, très froid. La fatigue en plus, nous nous calfeutrons dans notre petite tente pour une nuit perchée à des kms loin de nos vies, loin de notre confort, loin de tout ce qu’on avait connu jusqu’à présent. Fiers de ce qu’on a déjà accomplis, nous nous endormons avec de l’impatience mais aussi beaucoup d’appréhension pour le lendemain.

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Le lendemain ne s’est pas fait attendre. Frigorifiés et courbaturés, le guide nous réveille à 2h30 pour le départ vers le sommet. En pleine nuit, sans lumières, nous suivons les quelques lampes perceptibles au loin et grimpons. Enfilant tout ce qu’on a pu pour combattre le froid, il ne nous reste plus que le mental pour nous réchauffer.

Il fallait arriver au sommet pour le lever du soleil, dont l’aurore s’est fait connaitre vers 6h.

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L’ascension fut tellement difficile pour moi, que je ne trouverai pas de mots assez forts pour l’exprimer. Après avoir voulu abandonner à plusieurs reprises, après m’être effondrée de fatigue, et après avoir dépassé toutes mes limites, j’y suis arrivée.

Main dans la main, pendant 4 h d’escalade, nous sommes arrivés ensemble au sommet.

Ce fut un défi physique et avant tout moral, mais aussi et encore une fois, une belle « é »preuve d’amour. Un souvenir que nous n’oublierons jamais et qui construit un peu plus les fondations de notre histoire.

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